Transformations de l'Europe et ouverture sur le monde aux XVIème et XVIIème siècle
I. Le monde au temps de Charles Quint et Soliman le Magnifique
En carte animée ici
La ville de
Constantinople vue par un voyageur français
« La ville est habitée
principalement de Turcs, puis de Juifs innombrables […] qui ont été
chassés d’Espagne, Portugal et Allemagne […] et la plupart des
boutiquiers sont Juifs. Il y a aussi beaucoup de Grecs et plusieurs
chrétiens marchands étrangers qui commercent par tout le pays du
Levant : des Vénitiens, Florentins, Ragusois et quelques Français,
qui habitent en une petite ville qu’ils appellent Galata, séparée
de Constantinople par un grand canal de la mer qui est le plus grand
port de Constantinople, le plus sûr, le plus beau et le plus aisé
qui soit au monde. […] À Constantinople se trouve le monastère où
se tiennent le patriarche grec et des moines. […] Le patriarche
paye chaque année trois mille ducats au Grand Seigneur et à
d’autres petites églises où il y a certains prêtres grecs
mariés. […] Et dans la ville de Pera, il y a un couvent de
cordeliers et un autre de Jacobins à la façon de ceux d’Italie ou
de France. » Jean Chesneau, Le voyage de Monsieur d’Aramon, 1555.
Chez Soliman rappelez-vous la vidéo sur Byzance
Chez le sultan
© Danièle Artur |
© Danièle Artur |
© Danièle Artur |
© Danièle Artur |
Les troupes du fameux corsaire et "Grand amiral de la flotte ottomane" de Soliman, Barberousse (son père est albanais et sa mère catalane), à l'époque il devient régent d'Alger et a conquis Tunis. Allié du roi François 1er il s'installe en rade de Toulon pour attaquer Nice.
Sur une double page du Süleymanname du musée de Topkapı se développe une scène montrant la flotte ottomane hivernant dans le port de Toulon en 1543.‘Ali Amir Beg Shirwani (vers 1558),http://horizons-d-aton.over-blog.fr/article-la-plus-ancienne-representation-de-toulon-dans-un-manuscrit-ottoman-38129231.html |
Charles a hérité des Amériques
Et lui SOLUTION ?Et lui SOLUTION? |
Et elle SOLUTION? |
A la découverte de l'autre
Gravure rencontre entre
Christophe Colomb et les amérindiens par Théodore de Bry
|
Faites une description de la gravure en 5 à 10 lignes
Le premier voyage de
Christophe Colomb Moyens et motifs de la découverte de l’Amérique
17 avril 1492 : Isabelle de
Castille et Ferdinand d’Aragon, rois d’Espagne, donnent à
Christophe Colomb la mission de rejoindre l’Asie par la mer (les
musulmans contrôlent la route terrestre et les Portugais celle qui
contourne l’Afrique).
3 août 1492 : Départ du
port de Palos avec trois caravelles, la Nina, la Pinta et la Santa
Maria.
Septembre : Escale aux îles
Canaries.
Réponds aux questions:
Doc. 1 : L’erreur de
Christophe Colomb.
Quelle erreur conduit
Christophe Colomb à entreprendre son voyage ? (Atteindre l’Asie
par la mer.)
Doc. 2 : Réplique de la
Santa Maria.
Doc. 3 : Des instruments de
navigation.
Quels instruments de
navigation permettent de se repérer dans l’océan ?
Doc. 4 : « Je suis convaincu,
Sérénissimes Princes, qu’ils deviendront bientôt tous chrétiens
dès que des religieux entendront leur langue. Et, ainsi, j’espère
en Notre Seigneur que Vos Altesses se détermineront à en envoyer
rapidement pour réunir à l’Eglise de si grands peuples et les
convertir. Aux termes de leurs jours, Vos Altesses seront bien reçues
devant l’Eternel Créateur. Puisse-t-Il leur accorder longue vie,
grand accroissement en hauts royaumes et seigneuries et leur donner
volonté et disposition d’augmenter la Sainte Religion Chrétienne
ainsi qu’Elles l’ont fait. Amen. » D’après le journal de bord
de Christophe Colomb, 6 novembre 1492.
Journal de Colomb du 6
novembre. Quelles motivations religieuse et politique justifient le
voyage de Colomb ?
Doc. 5 : De l’or, mais pas assez ! « À la pointe du jour, je mis
la voile pour suivre mon chemin à la recherche des îles dont les
Indiens disaient qu’elles renfermaient beaucoup d’or, dont
quelques-unes plus d’or que de terre. (…) Que notre Seigneur
m’aide, en sa miséricorde, à trouver cet or, je veux dire sa mine
que tant de gens disent connaître. » D’après le journal de bord
de Christophe Colomb, 22 et 23 décembre 1492
Quelle
est la motivation économique du voyage de Colomb ?
Doc. 6 : La terre et les hommes, une autre richesse… « Que vos
Altesses veuillent croire que ce grand nombre de terres sont si
bonnes et fertiles, spécialement celles de cette île Hispaniola. Et
qu’Elles veuillent croire que cette île et les autres sont les
leurs tout autant que la Castille, et qu’il ne faut que s’y
établir et ordonner ce que l’on voudra. Les Indiens n’ont pas
d’armes, sont tous nus comme lorsque leur mère les enfanta, n’ont
pas le moindre génie pour le combat et sont si peureux qu’à trois
mille ils n’atteindraient pas trois des nôtres. Ils sont donc
propres à être commandés et à ce qu’on les fasse travailler,
semer et mener tous autres travaux qui seraient nécessaires. »
D’après le journal de bord de Christophe Colomb, 16 décembre
1492.
Doc.
6 : Journal de Colomb du 16 décembre. Faute de trouver assez d’or,
que suggère Colomb ?
Les autres voyages
Jeu avec les trajets des voyages
Regarde la vidéos:
Un "C'est pas sorcier" sur les Mayas:
Et lui SOLUTION?SOLUTION CODEXLes Européens "découvrent" des peuples anciens comme les A....... qui ont écrit de superbes codex comme le codex Borbonicus (14 m de long !!) vers 1520.😍😍Ils savaient danser :LES VOYAGES EUROPEENS: |
Les trajets des voyageurs dans une animation LUMNI
Il a fait un grand tour, ici AUSSI
Magellan
Le voyage…………..Suite
Mappemonde (carte représentant le globe terrestre) du voyage de Magellan, Atlas de B. Agnese, 1543 (BnF, Paris). |
et le Jacques
CARTE VOYAGES européens de l'époque (cliquez sur la carte pour l'agrandir):
Cliquer sur les images:
Qui est-ce SOLUTION? |
SOLUTION ICI
Les solutions sont là: LA ET AUSSI ICI
Codex Duran |
Pyramides de Tikal © Danièle Artur |
Avant :
Dans les tueurs il y a eu les conquistadores qui ont fait bien de cas des Amérindiens et les ont masacrés mais aussi eux et ici
On la nommait la grande lèpre. Cela arriva lorsque les Espagnols quittèrent Mexico. Et les Espagnols ne s’étaient pas encore dressés contre nous que, tout d’abord, s’est produite une grande maladie, une maladie pustuleuse. […] Ce fut une grande ruine, de très nombreuses personnes sont mortes. Elles ne pouvaient plus se promener, elles se tenaient uniquement sur leur estrade, sur leur lit. […] De nombreux hommes sont alors morts de cela, et de très nombreux morts de faim […], plus personne ne prenait soin les uns des autres, plus personne ne faisait rien les uns pour les autres. Et pour certains les pustules ne se sont disposées sur eux que de loin en loin, elles ne les ont pas fait beaucoup souffrir. Aussi beaucoup n’en sont pas morts. Et de nombreux hommes ont eu le visage ravagé, leur visage en a été éclaboussé. D’autres ont eu les yeux tournés, ils ont perdu la vue. En ce temps-là cette maladie pustuleuse s’était répandue pendant trois vingtaines de jours […] lorsqu’elle diminua. Quand elle fut évidente, quand elle fut éclose, déjà elle était en train de partir vers Chalco […]. À cette époque-là, ils avaient bien maigri, les Mexicains, les vaillants guerriers !
Ouvrage supervisé par Bernardino Sahagún, dit Codex de Florence, troisième quart du XVIe siècle
AUTRE CARTE
Site pour retrouver ses ancêtres esclaves, site de l'association CM98, (Comité Marche du 23 mai 1998): Anchoukaj.
"Le premier circuit en nombre d’esclaves transportés, c’est le trafic sud-sud, en « droiture », des côtes de l’Afrique (du Golfe de Guinée à l’estuaire du Congo) au Brésil qui va être pendant des siècles le premier réceptacle de la traite négrière. C’est le commerce portugais (le Brésil est une colonie portugaise jusqu’en 1822) : navires, capitaux, encadrement sont entre les mains des Portugais, les seuls de l’Europe à avoir une implantation continentale en Afrique. Le passage par Lisbonne est l’exception."
Source Marcel Dorigny
Les plages de Ouidah © Danièle Artur |
Les portes du Non-Retour © Danièle Artur |
II. Pensée humaniste, réformes et conflits religieux.
La Fabrica de Vésale
Ou ici
Galilée en dessin animée:
Humanisme
BIO D'ERASME
Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.
L’humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Au sens moderne, l'humanisme désigne toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et qui dénonce ce qui l'asservit ou le dégrade.
La réforme
AUTRES CARICATURES DE L'EPOQUE
Les guerres de religion:
Un mariage forcé"célèbre" celui de Marguerite de Valois et Henri de Navarre dans le film de Patrice Chéreau avec Isabelle Adjani et Daniel Auteuil , d'après la version d'Alexandre Dumas.
L'Edit de Nantes en 1598, extraits:
"I.
Premièrement, que la mémoire de toutes choses passées d’une part et d’autre, depuis le commencement du mois de mars 1585 jusqu’à notre avènement à la couronne et durant les autres troubles précédents et à leur occasion, demeurera éteinte et assoupie, comme de chose non advenue. Et ne sera loisible ni permis à nos procureurs généraux, ni autres personnes quelconques, publiques ni privées, en quelque temps, ni pour quelque occasion que ce soit, en faire mention, procès ou poursuite en aucunes cours ou juridictions que ce soit. (…)
III.
Ordonnons que la religion catholique, apostolique et romaine sera remise et rétablie en tous les lieux et endroits de cestui notre royaume et pays de notre obéissance où l’exercice d’icelle a été intermis pour y être paisiblement et librement exercé sans aucun trouble ou empêchement. (…)
VI.
Et pour ne laisser aucune occasion de troubles et différends entre nos sujets, avons permis et permettons à ceux de ladite religion prétendue réformée vivre et demeurer par toutes les villes et lieux de cestui notre royaume et pays de notre obéissance, sans être enquis, vexés, molestés ni astreints à faire chose pour le fait de la religion contre leur conscience, ni pour raison d’icelle être recherchés dans les maisons et lieux où ils voudront habiter, en se comportant au reste selon qu’il est contenu en notre présent Édit. (…)
XVIII.
Défendons aussi à tous nos sujets, de quelque qualité et condition qu’ils soient, d’enlever par force ou induction, contre le gré de leurs parents, les enfants de ladite religion pour les faire baptiser ou confirmer en l’Église catholique, apostolique et romaine. Comme aussi mêmes défenses sont faites à ceux de ladite religion prétendue réformée, le tout à peine d’être punis exemplairement. »
CLIOTEXTE
III. Du prince de la Renaissance au roi absolu.